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Votre question :

Est-ce qu'avant 6 ans, les enfants n'ont pas la possibilité d'être aidés par la parole, comme le pratiquait Françoise DOLTO (même avec des bébés qui étaient en grande souffrance suite à un traumatisme prénatal) ?
Marie-Christine A.

Je ne connais pas le travail de Françoise Dolto dans son ensemble. Ce que je peux vous dire, c'est que chaque enfant conçu est issu d'un "projet de vie", de l'intention d'incarner ce projet. Françoise Dolto elle-même disait que ce sont les enfants qui choisissent leurs parents. Les parents bien-entendu ont aussi des intentions, qu'ils ne connaissent parfois pas eux-mêmes ou qui ne sont pas si claires. Et par ailleurs, la conception d'un enfant peut faire suite à un soi-disant "accident" ou encore à un épisode violent et subi.

Toutes ces intentions forment un tissu d'impressions qui d'une certaine manière habillent la personne, ses sentiments, ses représentations du monde, ses actes... dès le plus jeune âge.

La souffrance vient du décalage entre ce qui est perçu, ressenti et ce qui est vécu à travers l'environnement d'accueil (les parents). Autrement dit la conscience de l'enfant est plus vaste que l'espace de conscience des parents qui au cours de leur vie ont dû refouler leur propre souffrance. Entre ce que l'enfant "sait" et ce que les parents tentent de (se) cacher il y a le plus souvent conflit.

Ce n'est pas tant de naître dans des conditions difficiles qui fait obstacle, c'est de devoir renier soi-même la conscience que l'on a de ce passage pour s'adapter à une conscience limitée voire déniante.

Par exemple, si une personne âgée sent sa fin proche, ce n'est pas forcément la proximité de la mort qui lui est difficile, c'est de ne plus pouvoir communiquer avec les personnes qui tentent de la rassurer et lui disant qu'elle ne va pas mourir.

Effectivement la parole d'un adulte comme Françoise Dolto pouvait l'être peut remettre la personne en accord avec elle-même, lui permettre de se réconcilier avec ce qu'elle sent et de cesser d'avoir à porter le poids de ce décalage entre ce qu'elle sent et la conscience qu'en ont les autres. Dans ce bain de paroles vraies, elle n'aura plus à contenir son étendue d'être, donc plus à souffrir.

Mais nous sommes bien loin de Tipi.

Tipi est un outil à la fois très simple, très efficace et qui permet à chacun de rester autonome ou de consulter en cas de besoin pour éliminer des souffrances émotionnelles.

Cette technique a aussi ses limites. Et il est bon de les préciser. A l'heure actuelle on n'obtient pas de résultat avec TIPI avant l'âge de 9 ans, quelquefois entre 6 et 9. Cela n'empêche nullement bien-entendu d'autres approches, de venir soulager les jeunes enfants.
Il pourrait être intéressant en particulier d'aller voir du côté de l'ostéopathie.

Francis Lemaire

Note :
Il y a probablement conjonction entre projet de vie, intentions et vécu biologique de la période prénatale, qui s'associent pour résonner longtemps dans l'histoire individuelle future.
Si cette question vous intéresse, consultez les textes paru dans la collection "Pour mémoire", journal de l'association pour une Pédagogie du Développement personnel.

 
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